Quand m'est venue l'envie de construire un kayak, c'était associé, dans mon esprit, à la Loire. Pourquoi ? Eh ben ...  je ne sais pas vraiment. Sûrement parce que j'en avais vu des images qui m'avaient laissé un bon souvenir. Associé au fait que c'est, comme il est dit ça et là, un des derniers "fleuves sauvages" d'Europe, l'idée d'aller y passer quelques jours s'imposa (c'est pas facile de résister à une bonne idée ! ...).

Donc OK pour la Loire. Mais y'a des barrages sur la Loire ...  Il faut donc trouver une carte ou un topo. Sur le net, nos recherches ne furent pas très fructueuses et nous savions seulement où se trouvaient les plus gros obstacles à saumons ...  Deux cartes touristiques au 1/250 000 complétèrent notre doc. L'idéal aurait été de se procurer toutes les cartes au 1/25 000 qui suivent le cours d'eau. Hélas le prix est plus que dissuasif, même en considérant que ces cartes existent maintenant sur CD.
On fera donc sans, la découverte n'en sera que plus sympa. Mais ..., pour votre service, nous avons récapitulé les obstacles, ici.

Au départ, nous avions prévu de partir une huitaine de jours. Ce ne serait pas mal pour une première expérience. Nos estimations de distances journalières allaient de 20 à 40 km. Sur la durée prévue, en considérant quelques impondérables, nous pouvions espérer parcourir dans les 250 km ...  L'avenir allait nous montrer que nous étions pessimistes ...

Nous savions que la Loire prenait un régime de plaine dans les environs de Digoin. C'est donc en aval de ce point que nous nous mettrions à l'eau. Il est ici évident qu'il faut une petite logistique pour le transport des hommes et du matériel. Notre base serait dans les Alpes, à environ 420 km du point d'embarquement. Pour le retour c'était simple, un coups de tel, et l'aimable chauffeur arrive.

Pour ce qui est des kayaks, si vous voulez des détails, allez voir l'histoire de la construction.

Pour les pagaies, devant le temps nécessaire et le coût de leur réalisation maison, il est apparu qu'il serait aussi rentable de les acheter toutes faites. Ce sont les pagaies Prijon de la série Ardèche en 230 cm et manche alu qui furent choisies. Le rapport qualité/prix (380 fr) est tout à fait correct. Les pales sont en uréthanne, rigidifiées par une lame métallique. Ca n'a rien à voir avec des pagaies du type de celles que l'on peut trouver dans un Décathl.

Pour ce qui est du détail du matos embarqué, si ça vous tente : cliquez.

Loïc	Yann B.	Thomas dit Tom	Yann L.